Claudie Dadu
Capillinéatropie
14 octobre 2016 – 15 janvier 2017 saison 7
La Vitrine Régionale d’Art Contemporain va clore sa saison 2016 et ouvrir 2017 avec Claudie DADU et son exposition « Capillinéatropie ». Elle sera pionnière d’une série d’expositions consacrée à 6 femmes artistes contemporaines, dont les œuvres – spécifiquement créées pour la V.R.A.C. – par la force, l’originalité, la variété, la pertinence de leur démarche, toucheront depuis la vitrine le regard et la curiosité de tous les publics. Succèderont à Claudie Dadu en 2017 : Marylène Négro, Léa Le Bricomte, Cristine Guinamand, Marion Lachaise et Claire Chesnier.
Capillinéatropie : Capil-capillus ( latin ) cheveux _Linéa (latin) ligne _ Tropie de tropos (grec ) direction, mouvement, manière : au premier abord, de loin, on ne perçoit des œuvres de Claudie Dadu que des cadres vides, interrogeant le regard qui, selon la distance de perception, voit progressivement apparaître ou disparaître le dessin. Economie de moyens extrême, Claudie Dadu dessine avec ce résidu corporel détachable qu’est le cheveu et l’utilise avec une grande vivacité et virtuosité graphique.
A travers son dispositif, il devient élément de rattachement, de ralliement à la vie, un lien poétique. Cette ligne organique opère et incarne le fil d’un discours avec et sur le corps – enjeu social, politique et esthétique. Le tracé, secrété avec la finesse et la légèreté du cheveu renvoie ici, non sans humour et sensualité, à l’état de suspension due à la fragilité de la vie charnelle, en malicieuse vanité contemporaine. Ses représentations graphiques, organiques et spatiales s’articulent, de façon unique et décalée, du corps au langage.
A la V.R.A.C., jouant avec l’espace extérieur de la rue, le déplacement des spectateurs, ainsi qu’avec les différents moments de la lumière (mouvements de la lumière solaire, éclairage intérieur, reflets) Claudie Dadu mettra en scène un nouvel état de son œuvre.
Radio Larzac Nicolas Wörhel interview Claudie Dadu