Il a suffi que je naisse pour te perdre un peu moins
5 décembre 2017 – 2 mars 2018 saison 8
Ces cages thoraciques d’êtres imaginaires, empiriques et concrètes révèlent un travail ancré dans une dimension très terre à terre, très physique, mettant au centre une sorte de corps à corps permanent entre l’artiste et la matière, laissant volontairement visible dans ses œuvres les traces du « faire », du geste, donnant à voir à la fois le processus de production mais aussi la trace de son propre corps.
L’œuvre exposée à la Vrac a été proposée par Morgane Tschiember à partir d’un travail effectué pour l’heure rose au CAC La Traverse à Alfortville.
Morgane Tschiember est née en 1976 à Brest, elle vit et travaille à Paris. Peinture, sculpture, installations, photographie, l’œuvre de Morgane Tschiember est protéiforme. Dans cette diversité stylistique, la matière, la couleur, le lieu, le corps, le mouvement sont au cœur de ses préoccupations.
Sa peinture entre en résonance simultanément avec le modernisme de l’abstraction américaine et la tradition de la peinture chinoise et des estampes japonaises. Ces références sont assumées mais ne voilent jamais ses propres œuvres. L’artiste s’en remet à la fois à une confiance contrôlée de la matière et à la déprise de l’expérience. De cet équilibre se dégage une grande liberté, chaque peinture étant un fragment d’une étendue plus grande, « une profondeur légère de couleurs et de temps ».
Reportage sur Metropolis – Arte
« Une » avec Morgane Tschiember – Am ArtFilms